ton sale caractère ; A travers les années, le caractère de Logan a bien évolué - les expériences dans une vie peuvent changer une personne. Il a cependant toujours été d'une nature indépendante, déjà enfant il n'attendait jamais après personne pour faire ce qu'il voulait - bien que ce fut plus amusant d'agir avec ses potes. Il a toujours su ce qu'il voulait faire dans la vie - enfant, il rêvait d'être James Bond, adolescent d'être un super détective privé et servir son pays et lorsqu'il en a eu la possibilité, il s'est engagé dans l'armée. La loyauté, le courage et la force d'esprit des soldats - tout comme son défunt père - le fascinaient et il n'y avait rien qu'il voulait plus que d'en faire partie. A son retour de guerre, Logan est devenu plus énigmatique, plus torturé et plus froid qu'avant - les diverses images choquantes et les diverses tortures dont il a été témoin et victime en sont pour quelque chose. Mais il a toujours su, notamment grâce à Annabeth et son soutien, tirer bénéfice de ses expériences malheureuses. Il a un humour légèrement sarcastique et parfois noir, il ne faut jamais le prendre au 1er degré, il adore taquiner et faire sortir les gens de leurs gonds. Il aime avoir réplique à tout - si il ne trouve pas, cela l'énerve et le met en colère plus facilement. Enfin, il se sait pas particulièrement "beau", mais plutôt charismatique ce qui le rend intimidant, bénéfique pour les interrogatoires.

signes distinctifs ; Il est plutôt rare, voire totalement jamais, de le voir sans cigarette en bouche. Il fumait déjà à ses 15 ans, en cachette, mais la nicotine lui est devenue indispensable dès l'armée - un moyen comme un autre de décompresser et d'oublier le stress de la guerre. A son retour à Sacramento, il avait légèrement "diminué", mais lorsqu'Annabeth et Hayley sont décédées il a replongé, encore plus qu'avant. Il se sent chanceux de ne pas avoir sombré dans l'alcool cependant. Il possède diverses cicatrices sur le corps, mais la plus imposante et celle qui le rappelle le plus souvent à l'ordre est celle qu'il a au dos (parcourant la moitié de celui-ci), faite par une lame un peu trop aiguisée en Afghanistan. Il n'a aucun tatouage.

un souvenir particulier ? - - Je pourrais en citer des centaines - voire plus. Mais celui qui me vient en tête est le rire d'Hayley. Son rire cristallin et enchanteur, un rire qui vous transperce et vous fend le coeur. Oui. Le rire d'Hayley.

un rêve inavoué ? - - Inavoué, oui. Même si on peut facilement me le soupçonner. Rencontrer le Photographer. Et lui arracher la tête. Ou le brûler vif. Ou l'assaillir de coups de couteaux. Ou le noyer. Ou l'enterrer vivant. Ou... Vous voyez le tableau.

un vice caché ? - - A ce qu'il parait, on en a tous un. J'ignore si c'en est un, mais à partir du moment où l'on envisage de tuer, de réellement tuer sans une once de remord, j'imagine qu'un vice se construit. Mais j'estime que mon vice est un droit légitime - j'estime avoir le droit de mettre fin à la vie de l'homme qui a détruit ma famille.

une addiction à avouer ? - - La cigarette, sans aucun doute.

vous et le Photographer ? - - C'est une longue histoire. Pas unique, car je suis loin d'être le seul à avoir envie de le tuer. Je suis loin d'être la seule victime de ses vices. Lorsque j'ai récupéré l'affaire il y a 3 ans, j'ignorais ce qui se passerait. J'ignorais que je me rapprocherais trop du but et que cela mettrait en danger ma famille. Tout ce que je savais, c'était qu'un serial killer courait les rues et qu'il fallait y mettre fin - même si malheureusement, on n'en vient pas toujours à bout. Puis, il m'a tout enlevé. Il m'a détruit. Si je ne suis plus sur l'affaire directement, je ne compte pas abandonner - quand on s'en prend à mes proches et moi-même, on en paie le prix fort.

Les klaxons fusent dans la rue. Le brouaha qui envahit l'ensemble de Sacramento parvient à mes oreilles, mais je n'entends rien. Je n'entends plus rien depuis des jours. Conscient de ce qui m'entoure, mais incapable d'y faire face. Incapable de penser correctement. On tourne autour de moi. On me parle, mais je ne réponds pas. On me touche, mais je ne sens rien. J'ai l'impression d'être vide. De ne plus exister. Et c'est bien cela, je n'existe plus. Depuis près d'une semaine, je n'existe plus. Peu importe mes rêves d'enfant. Peu importe mes projets d'adolescent. Peu importe mon passé de militaire et d'agent. Peu importe les enquêtes sur lesquelles j'ai bossé dur et que j'ai close. Peu importe qui je suis et qui je dois être. Ma femme et ma fille ne sont plus, et ce par ma faute.

Je suis mort le 2 juillet 2010.